Comme vous le savez peut être, en 2015 j’ai commencé doucement à mettre les mains dans la terre en compagnie de mon amie Virginie BOUCHEMA.
Il était clair que je n’étais pas douée pour le tour, par contre, j’ai aimé le contact de la matière, la possibilité de réaliser des choses en volume…
Mon souhait étant de mêler les deux techniques, céramique et mosaique, j’ai réfléchi à de nouveaux concepts, de nouvelles possibilités, et les premiers “puzzle de céramique” ont vu le jour.
Vous qui consultez mon blog, vous savez combien j’ai ressenti de frustration quand j’attendais des pièces pour finaliser un projet et que celles-ci n’avaient pas été cuites à l’atelier où je prenais des cours, ou que le rendu ne me satisfaisait pas. Je savais devoir les recommencer, et surtout attendre plusieurs semaines la prochaine cuisson…
Durant un an j’ai étudié plusieurs possibilités : un atelier libre sur ma commune, faire cuire mes pièces par une céramiste… sans résultat satisfaisant. Soit je tombais à nouveau dans la même problématique, soit je devais faire des km et payer assez cher pour une cuisson et y retourner la semaine suivante pour la 2ème après avoir émaillé mes pièces à l’atelier.
J’ai fini par me rendre à l’évidence, un four me permettrait d’être autonome, de faire mes propres expériences, d’avancer…
Dans un premier temps, j’ai installé un nouvel espace de travail dans l’atelier : un plan de travail de bois avec un espace de rangement et des étagères.
Le but de ce nouvel aménagement : avoir un espace pour stocker et travailler la terre, un espace pour laisser sécher les pièces de faïence…
Restait à trouver la perle rare…
Je ne sais pas si je l’ai trouvé, l’avenir nous le dira, mais en attendant, nous allons faire la paire tous les deux, et tenter d’avancer dans cette nouvelle forme de mosaique.
Pour les fêtes de fin d’année, les choses vont être un peu compliqué car le temps défile très vite. Mais pour 2019, j’ai des idées plein la tête !
Il va falloir que j’y mette de l’ordre, car c’est un peu le bazar dans cette tête d’ailleurs.
Souvent les personnes se trompent de terme et il n’est pas rare sur les expositions qu’on me dise que je fais de la céramique. Dans quelques temps ce sera un peu le cas